Des pistes pour cowboys... aux chemins pour voitures à chevaux.

Photo: The Cowboy Trail

(article publié initialement dans la revue TOURISME)

Des pistes pour cowboys...

Margie Moore et son mari sont propriétaires-exploitants du ranch Lazy M, à Caroline, en Alberta. Ils ont vendu leur bétail avant le triste épisode de la maladie de la vache folle, qui a failli anéantir le secteur bétailler de l’Alberta. Ils sont passés à l’élevage de chevaux, accueillant des invités venus du monde entier; Margie a vu de près les retombées de la Cowboy Trail : « Cette route nous fait vivre l’histoire et les gens peuvent en faire partie. C’est d’ailleurs ce qui leur arrive quand ils viennent chez nous et s’intègrent à notre famille. Et [la route des cowboys] nous apporte effectivement plus d’invités. »

Malcolm Anderson est directeur exécutif de la route. C’est un emploi qu’il a accepté après avoir passé 37 ans dans la gestion hôtelière, parce qu’à ses yeux, il s’agit d’un réel potentiel économique qu’une collectivité dynamique a décidé de mettre en valeur. « Nos membres ont saisi l’idée de saluer les traditions et la culture des cowboys et des Premières Nations—qui étaient nos premiers hôtes et qui sont eux-mêmes devenus des cowboys. Ainsi, le long de cette route, deux cultures se rencontrent grâce à l’élevage du cheval. Seulement dans notre province, la notoriété de cette route est phénoménale. De plus en plus de demandes de renseignements présentées à Travel Alberta et provenant de consommateurs qui souhaitent vivre comme les cowboys nous sont transmises directement. »

...aux chemins pour voitures à chevaux.

Sur un tronçon de 50 kilomètres, de la Pointe-du-Lac, au Québec, jusqu’à Sainte-Anne-de-la-Pérade (à l’est de Trois-Rivières), un vieux moulin, un presbytère et une ancienne résidence construite sous le régime français ont été regroupés sous l’appellation Trio du Chemin du Roy. Chacune de ces attractions patrimoniales parle des autres et vend, à rabais, des billets d’entrée donnant accès aux trois membres du trio. Andréanne Blais, directrice adjointe du projet, se rappelle que l’objectif était, à l’origine, d’installer un personnel permanent dans des lieux qui étaient tenus jusque-là par des bénévoles. Les attractions sont maintenant dotées d’un personnel rémunéré et l’achalandage du Trio a beaucoup augmenté depuis l’aménagement du chemin du Roy.

« Nous formons ce trio d’attractions depuis maintenant trois ans », explique Mme Blais. « Et je peux dire que la route touristique nous a beaucoup aidés à mieux tirer parti des ressources dont nous disposons—c’est-à-dire celles des bâtiments dont nous avons hérité. »

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