Compte à rebours du 400e anniversaire de Québec

Pierre Boulanger, PDG de la Société du 400e anniversaire de Québec
Photo: Claude-Jean Harel

(article publié initialement dans TOURISME)

Dans le cadre de la série que TOURISME publie sur la planification d’événements et qui prend pour modèle les célébrations Québec 400, nous avons récemment rencontré le PDG de la Société du 400e anniversaire de Québec, Pierre Boulanger, à la conférence annuelle de l’Organisation des capitales canadiennes, à Regina. M. Boulanger avait été invité à faire le point sur la planification des célébrations et il a saisi l’occasion pour inciter les représentants d’autres capitales comme Whitehorse, Yellowknife, Victoria, Fredericton, Ottawa, Charlottetown, Iqaluit et Edmonton à donner une saveur pancanadienne à cette commémoration.

« N’oublions pas que ce ne sera pas seulement la célébration de la présence française en Amérique, mais aussi la célébration des débuts du Canada. Il y a de la place pour chacun d’entre nous », explique M. Boulanger. L’initiative des cloches, dont il fait la promotion, est un des éléments qui, espère-t-il, rappellera aux Canadiens leurs rapports avec l’événement. « Nous espérons que dans toutes les villes et villages, dans le plus grand nombre possible de municipalités canadiennes, le 3 juillet 2008 à 11 heures [400 ans exactement après l’arrivée de Samuel de Champlain dans ce qui est aujourd’hui la ville de Québec], les cloches sonneront partout au Canada pour célébrer cet événement marquant et le fait que nous vivons tous ensemble dans ce pays. »

« C’est une occasion pour les gens de se réapproprier leurs racines », déclare M. Boulanger. « En France et dans d’autres pays européens, des événements auront aussi lieu pour commémorer le 400e anniversaire de Québec. »

À mesure que le décompte tire à sa fin, les organisateurs se préparent au dernier sprint avant le 31 décembre 2007. « Le programme est presque arrêté et les principaux contrats sont signés. Dès que ces éléments sont en place, il est plus facile d’agir sur le plan des communications. Le 31 décembre, nous entrons en mode production d’événements. »

À l’approche du grand moment, M. Boulanger donne les conseils suivants aux destinations qui souhaitent exploiter au maximum des événements commémoratifs comme le 400e de Québec : « Tout est question de partenariats. Il faut absolument que les autres partenaires – les bailleurs de fonds, organismes, chambres de commerce et autres – travaillent collectivement au projet. C’est l’affaire de tous. C’est peut-être un vieux cliché, mais il s’applique encore dans ce contexte : « Ce n’est pas tant ce que le 400e peut faire pour vous qui compte, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour en assurer la réussite. »

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