La CCT peut faciliter la tenue de visites de familiarisation pour les médias

(article publié initialement dans TOURISME)

La Commission canadienne du tourisme (CCT) facilite depuis longtemps la venue de médias internationaux au Canada. Elle propose désormais un programme similaire à l’intention des médias touristiques canadiens.

« C’était une grande source de frustration pour les provinces de voir qu’elles pouvaient facilement demander le soutien de la CCT afin d’amener des médias américains au Canada, sans qu’il n’y ait de programme semblable pour les médias canadiens, explique Carol Horne, gestionnaire des relations avec les médias touristiques à la CCT. Heureusement, les choses changent et, l’an dernier, nous avons aidé près de 200 représentants des médias canadiens à parcourir le pays pour préparer des articles. »

« De plus, nous avons aidé quelque 410 représentants des médias américains à faire des visites de familiarisation au Canada, et le programme international suit son cours également », explique Mme Horne. Pour profiter de ce type de soutien, les exploitants d’entreprises devraient s’informer auprès de l’organisme de marketing touristique local.

« Nous préférons travailler à ce niveau, ajoute‑t-elle. C’est un bon moyen de savoir dans quelle mesure le ministère du Tourisme de la province encourage la venue de ce journaliste dans la région. De plus, en approchant un gestionnaire des relations avec les médias touristiques à l’échelle provinciale, un exploitant d’entreprise est plus susceptible d’obtenir une aide quelconque, comme la prise en charge des frais d’hébergement ou de location de voiture. »

Selon Mme Horne, le gestionnaire des relations avec les médias touristiques peut également aider un exploitant d’entreprise à élaborer un article et à en assurer la validité. « S’il envisage un journaliste en particulier, un exploitant d’entreprise devrait d’abord s’assurer que celui‑ci est qualifié et capable de produire l’article voulu, puis qu’il a déjà publié plusieurs articles de qualité. »

Mme Horne croit que les destinations devraient bien réfléchir à leur idée d’article. « Pique‑t-il vraiment la curiosité? A‑t-il sa place dans les médias? Porte‑t-il sur un sujet tout à fait nouveau? S’inscrit‑il dans les tendances populaires du moment, comme les spas ou les activités de plein air? Ou est‑ce quelque chose de plus conceptuel comme le volontourisme? Il est important de considérer les sujets de l’heure dans les médias afin de déterminer la façon d’adapter leur article en fonction de ceux‑ci. »

Bien sûr, rien ne garantit une couverture médiatique. Même si l’article est préparé par le meilleur journaliste, les rédacteurs en chef peuvent changer d’avis, les publications peuvent changer, voire même cesser leurs activités. Tout peut arriver. Mais lorsque tout se déroule bien, l’impact peut être phénoménal. « Les longs articles publiés dans des magazines fournissent évidemment beaucoup plus de détails qu’un court article ou une annonce télé de 30 secondes. Ils offrent un excellent rayonnement à la destination et ont l’avantage de présenter une expérience vécue directement par le rédacteur de l’article. »

Ce type de couverture médiatique entraîne des retombées beaucoup plus grandes qu’une simple publicité par sa capacité à influencer les décisions des voyageurs. « Si quelqu’un lit un article dans le New York Times, il peut se dire ‘voilà un sujet que je devrais approfondir’. » Et compte tenu de la rapidité à laquelle les blogues et médias sociaux reprennent le contenu des médias traditionnels, le pouvoir d’influence d’un article est plus grand que jamais. De conclure Mme Horne : « En règle générale, la publication d’un article fait boule de neige. »

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